dimanche 29 août 2010

il pleut, il mouille....

Qu'est-ce que c'est cette météo ? Y a plus moyen de prévoir des travaux même en août !
Cela ne fait pas du tout notre affaire ni celle du constructeur...
Je ne veux même plus regarder la météo.

Il ne me reste plus qu'à me mettre au travail pour ma classe.

Demain soir, rendez-vous avec le constructeur pour faire le point.

jeudi 26 août 2010

Une petite visite du dimanche soir.





Dimanche soir, nos deux filles se sont retrouvées à la maison.
Édouard travaillait sur le chantier, il faisait beau et donc nous avons improvisé un pique-nique.
Manu, petit frère d'Edouard, Caro et Leur petit Diego nous ont rendu une petite visite et bien sûr j'ai fait quelques photos.






C'est reparti !





Le maçon et toute son équipe ont démarré leur chantier ce matin. Premier moment de vérité pour Édouard : vérification des mesures et repères que nous avions fait pour l'implantation des pieux au tout début du chantier. Ouf ! Tout est bon.
Après avoir vérifié les alignements et niveaux, l'équipe a procédé au "recépage" des pieux. En fait, ça consiste à leur couper la tête pour supprimer le béton "impur" et la laitance, ce qui permettra au béton rapporté de mieux adhérer aux pieux.
Ensuite, pour chacun des 16 pieux, il a fallu réaliser un coffrage qui accueillera la cage en ferraille servant d'armature et le béton coulé. Le massif coulé à la tête de chaque pieu les fera ressembler à des champignons, sur lesquels viendront poser les quatre "longrines" (des poutres en béton), qui relieront les pieux de chacune des 4 files (lignes de pieux) et sur lesquelles reposera la maison...
Tout ça peut sembler un peu technique, mais en fait on a déjà tous fait à peu près la même chose avec des Lego...


Pendant qu'Édouard faisait le tour du chantier, j'admirais notre petit bord du rivière. Une brume légère flottait sur l'eau.
Mais il ne faudrait surtout pas que la pluie s'installe...






Il est là !

Ce matin, rendez-vous sur le terrain à 8 heures pour Édouard avec le maçon.
Enfin ! Il va falloir faire vite car le constructeur nous a annoncé hier qu'il ne pouvait retarder le montage de la maison que de 10 jours maximum alors que le maçon a annoncé qu'il lui fallait 15 jours de travail et 1 semaine de séchage. Cela va être très "chaud" pour le séchage du béton. Pour le faire patienter un peu, nous lui avons commander le petit garage à vélo. Mais pour cela il faut faire vite une dalle béton.
Croisons les doigts pour la météo !

mardi 24 août 2010

Rien à signaler....

GGGRRRRRRR !!!!!!!!
Le maçon n'est toujours pas au travail !
La maison ne sera pas posée comme prévu le 30 août !
Cela commence à devenir difficile de dire si nous serons dedans pour Noël !
Mais comme dit Édouard : "sur tous les chantiers, il y a des aléas et ce ne sera sans doute pas le dernier". Ce qui m'énerve, c'est qu'il a toujours un peu raison.
En attendant, il continue à déplacer les tas de terre et les cailloux. C'est sûr, qu'après cela, le chantier sera propre.

Mais bonne nouvelle quand même : nous attendons la convocation chez le notaire pour signer une promesse de vente. Un gros souci en moins et heureusement, les acheteurs ne sont pas préssés pour prendre possession de la maison. Ils en ont une en vente en attendant.

vendredi 20 août 2010

Terre cuite du Pays de Bray.



Sur la route du retour, à Saint Samson la poterie, nous nous sommes arrêtés à la fabrique de terre cuite. C'est une très vieille usine qui a été reprise par des jeunes il y a deux ans mais où les carreaux de terre cuite ont toujours été fabriqués.
Nous cherchons toujours la carrelage pour la maison. L'avantage de la terre cuite est qu'elle donne une bonne inertie à la maison aussi bien en hiver qu'en été.
Mais il va falloir trouver la bonne solution esthétique, pratique tout en tenant compte du budget et de la difficulté de pose.
Si vous voulez un aperçu, allez visiter le site internet.

www.carrelages-de-st-samson.com

Petite visite à notre maison.


Nous avions rendez-vous en fin d'après-midi à Gaillefontaine dans l'atelier de construction de la maison. Enfin nous allions pouvoir la voir et l'idée était excitante.
Monsieur Lecoeur, qui gère la construction, nous a accueilli. Nous avons pu voir en taille réelle la façade sud de la maison, avec la porte vitrée et les deux grandes baies. Il insufflait la ouate de cellulose pour isoler le caisson. Tous les modules sont prêts. Il reste quelques finitions. Nous nous sommes promenés entre les différents murs de la maison en désordre un peu à la manière d'un gigantesque puzzle.
C'est la première fois qu'est utilisé le pont roulant équipant l'atelier. Celui-ci a été récemment installé et facilite la manutention des différents modules pendant la fabrication. Une petite idée : une grande baie vitrée triple vitrage pèse 400 kg.
Voici l'épaisseur des cloisons avec l'isolation.

La façade Est : entrée de la maison avec au premier plan la fenêtre de la cuisine.
Les caissons de la dalle bois.


Les caissons de toiture.

Quelques jours de repos plus tard.

Nous avons terminé notre phase de chantier samedi soir 14 août. Heureusement car les trois jours suivants la pluie n'a pas cessé de tomber. Nous étions passé de l'été à l'automne... Mais le bon côté des choses est que cette pluie régulière a bien tassé la terre des tranchées.
Mardi, nous avons appris que le maçon ne serait disponible que la semaine prochaine. Comme sur tous les chantiers, cela entraîne également un changement de programme pour le constructeur : le montage de la maison sur le terrain était prévu pour le 30 août et il va être reporté. Dommage pour Bénédicte qui était encore en congé...

Aujourd'hui en fin d'après-midi, nous allons voir notre maison en Kit dans l'atelier de construction : premier contact ! Bien sûr nous prendrons des photos !

Samedi et dimanche, encore quelques coups de pelle et des cailloux ramassés : il faut remblayer un peu les tranchées, histoire de ne pas perdre la main !

lundi 16 août 2010

Notre constructeur.

Il y a trois ans , à l'occasion des journées portes ouvertes de l'Ademe en Picardie, nous avons visité les deux premières maisons passives. Le constructeur, Mr Lefevre assurait la visite et nous avions été séduits par le principe. L'énergie la moins chère est celle qu'on ne consomme pas !

Si vous voulez en savoir un peu plus, rien ne vaut une petite visite sur le site du constructeur. Tout y est expliqué et il y a aussi des photos de réalisations.

www.lesairelles.fr

dimanche 15 août 2010

les copains....

Jean-Pierre nous a donné quelques heures d'effort ... Non seulement c'était dur physiquement mais en plus ce jour-là, il faisait chaud! Merci Jean-Pierre !


Sylvie est venue nous dire un petit bonjour. Elle était loin d'imaginer qu'elle allait aussi nous donner un petit coup de main. Édouard avait perdu le fil de son tuyau... Finalement, il a coupé un bout pour pouvoir le récupérer.


Il y a eu aussi Christian qui est venu travailler un dimanche. Il a donné des coups de bêche pour creuser autour des pieux. Merci Christian !




Viviane nous a fait un bon gâteau pour nous donner du courage, Didier, Bernard, Paul et Liliane, Viviane et Guy, Jean-Luc et Françoise sont venus nous encourager en nous rendant une petite visite... Merci les copains !

Et tout ça dans la bonne humeur !

Un petit retour sur le chantier.





Samedi 14 août , nous avons terminé notre phase de travaux. Le chantier est propre, les tranchées fermées. Il restait juste à tasser un peu la terre et la pluie d'aujourd'hui s'en charge assurément. Nous attendons le maçon cette semaine. Il doit couler du béton autour des têtes de pieux sur 60 cm de haut et 1 m de côté. Ensuite il coulera sur place 4 poutres (longrines) sur lesquelles sera posée la maison. La livraison de celle-ci est prévue pour le 30 août si tout va bien.
En attendant, il nous reste à finaliser l'emplacement des prises électriques et des points de lumière sur les plans.
Il l'a fait !!!



Quelques mois plus tard...



Le potager




En mai fait ce qu'il te plaît ! Pour nous cela a été faire un coin potager.

Il fallait occuper un coin ensoleillé et surtout qui allait être épargné par les travaux.
Les framboisiers étaient déjà en place et avait été nettoyés cet hiver.
La bêche est de sortie et le soleil est au rendez-vous. Édouard s'y met d'un bon pied.
Nous nourrissons la terre d'un bon compost maison de notre petit jardin de Clermont. Les plants de fraisiers sont prêts à être installés, les salades et un bon paillis pour protéger tout cela de la fraîcheur des nuits.
Plus tard viendront les plants de tomates, citrouilles, courgettes longues et rondes, concombres, poivrons.
Des soucis sont semés à chaque extrémités, des œillets d'inde pour protéger les jeunes plants, du persil plat et du frisé, de l'oseille, de la ciboulette, de l'origan et de la menthe.



18 juillet, journée au bord de l'eau en famille.








































Nous partageons un bon barbecue géré par notre chef préféré Gérard.


Les enfants se retrouvent dans l'eau et s'improvisent moissonneurs d'algues.

























Une petite pause....



Même si le rythme de travail est dur physiquement, nous n'oublions pas de profiter un peu du jardin.
De temps en temps notre petite chatte nous accompagne. C'est un peu sportif pour la mettre dans la voiture mais heureusement pour elle, ce n'est que pour 2 km !
Sur place, elle ne sait plus ou donner de la tête : des bruits d'oiseaux partout, de l'herbe haute pour se cacher, des arbres... Et surtout de drôles de bêtes sur l'eau qui restent hors de sa portée. Il faut dire que c'est une sacrée chasseuse et nous ne comptons plus les cadavres divers dans le jardin de Clermont.



Il y a aussi la visite des copains et quelques repas champêtres partagés, les dimanches en famille et les neveux dans la rivière.




Voici les toilettes sèches installée pour la durée du chantier. Comme vous pouvez le voir, elles ont beaucoup de succès!

Les réseaux





Une fois que le terrain a été débarrassé des déblais de forage des pieux, nous nous sommes attelés à la réalisation d'une partie qui nous incombait : les réseaux. Un choix que nous avions fait sans savoir très précisément de quoi il retournait. En fait, entre début juillet mi-aôut, nous devions passer tous les tuyaux et fourreaux pour :
  • - le puits canadien (une boucle de 100 mètres à une profondeur d'1,20 mètre)
  • - l'alimentation en eau potable (12 mètres à 0,80 mètre de profondeur)
  • - le circuit eau de pluie pour les WC (10 mètres à 0,80 mètre de profondeur)
  • - les fourreaux pour l'électricité (75 mètres à 0,60 mètre de profondeur)
  • - les fourreaux pour les télécom. (12 mètres à 0,60 mètres de profondeur)
  • - les tuyaux pour l'assainissement collectif (30 mètres, de 0,80 mètre à 0,20 mètre de profondeur avec une pente de 2 centimètres par mètre)...






Si vous comptez bien, cela représente environ 160 mètres de tranchées (nous avons optimisé en utilisant la même tranchée pour plusieurs réseaux quand c'était possible), de profondeurs diverses, à creuser, puis à reboucher...
Ces six semaines ont donc été particulièrement sportives, grâce à une météo plutôt clémente.
Heureusement, de temps en temps, nous avons pu utiliser une mini-pelle, pour creuser les tranchées les plus profondes, en gagnant un temps précieux et en épargnant un peu nos bras.






























Sans oublier que les tonnes de cailloux rapportés pour assurer un bon terrassement ne nous ont pas facilité le travail. C'est à la pioche qu'il a fallu ouvrir les tranchées et enlever une par une les pierres, et ensuite les transporter pour faire au final un grand tas de cailloux !

Le chantier pieux

La tarière est prête, le béton est arrivé, c'est parti !
Le principe : la tarière creuse est positionnée exactement sur l'emplacement indiqué par un fer à béton. Elle descend peu à peu en forant le sol. Depuis son engin, Jérôme suit la progression, un oeil sur son écran de contrôle, l'autre sur la tarière qui s'enfonce peu à peu. Vers 13 mètres de profondeur, la pression devient très forte, signe que le sol dur est atteint. C'est à ce moment que la pompe à béton entre en action. Le béton est injecté par le centre de la tarière ( c'est pour ça qu'on l'appelle une tarière creuse...). Celle-ci remonte progressivement, laissant une colonne de béton souterraine à la place de la terre extraite.
A la surface, ce sont plusieurs mètres cubes d'un mélange de terre, de tourbe et de béton souillé qui s'amoncèlent et qu'il va falloir évacuer. Après avoir dégagé proprement la tête du pieu, on y enfonce quelques fers à béton qui serviront à ancrer la structure de surface. Et c'est reparti pour le pieu suivant.

En deux jours, les 16 pieux (de 300 mm de diamètre pour les spécialistes) sont réalisés, et le site ressemble désormais à un camp d'entraînement pour taupes géantes...

Aux pieux !

Résumons : 16 pieux de 13 mètres de profondeur (le sol dur est à 11 m mais il faut descendre un peu plus).
L'équipe pense faire cela en deux jours et il faut déjà une matinée pour monter la machine. Les toupies de béton sont commandées ; elles viennent de la cimenterie de Ronquerolles.
Voici quelques photos qui vous montreront un peu le travail.
Avant l'arrivée des machines, le terrain avait encore un petit côté "nature"... Après, c'est un peu un champ de mines !